Sylvie, 51 ans, originaire du Puy de Dôme, souffre d’une dégénérescence de la rétine depuis l’enfance. Après une belle carrière en tant que responsable d’exploitation, elle a souhaité changer de cap et postuler à cette formation. Elle maîtrise différentes techniques de modelages : suédois, californien, balinais, shia-tsu, son petit plus : une formation spéciales femmes enceintes.
Miguel, 26 ans, souffre également d’une dégénérescence de la rétine mais il a été atteint subitement à l’âge de 24 ans. Il ne possède plus que sa vue périphérique. Il est originaire du Mexique et est venu en France pour se faire soigner et en a profité pour rejoindre la formation après des études en hôtellerie. Il souhaite rester en France.
Elisabeth Milotte, directrice des thermes, a été ravi de les accueillir, “c’est une belle leçon de vie tant pour le personnel et nos curistes ou touristes. Chacun a su les intégrer au sein des équipes et s’adapter à leur handicap. Leur positionnement au sein de nos équipes est unique. Il a permis d’éviter un sentiment d’isolement qu’ils doivent combattre au quotidien. Chacun d’entre nous a su les guider, les accompagner, les aider. La relation immédiate au handicap interroge et bouscule chacun d’entre nous à sa façon. Que l’on ressente une tristesse, de la joie ou de l’angoisse à soutenir un stagiaire en situation de handicap, il est sain de s’efforcer de trouver la juste distance relationnelle entre la proximité et la complicité qui encouragent et donnent confiance. Le respect passe avant tout. “
Sylvie et Miguel ont prouvé qu’ils étaient capables de réussir dans des milieux comme le bien-être et le thermalisme. Ils ont mis en pratique leur formation tant sur l’établissement thermal que sur le SPA Balnéo Romain Calodae. Ils se sont très bien adaptés à l’environnement et ont fait preuve de beaucoup d’efficacité, avec un bon relationnel. Motivés, ils ont pris des initiatives tout en respectant les protocoles de soins, les consignes.
Leur intégration sociale est réussie et source d’une véritable indépendance, même si aujourd’hui encore, l’accès à l’emploi demeure un parcours difficile pour les personnes en situation de handicap.
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